Publirédactionnel. Vous avez vibré tout l’été pour les Jeux ? A Saint-Étienne, le Musée d’Art et d’Industrie prolonge le plaisir jusqu’au 24 novembre avec la poursuite de l’exposition D’Olympie à Saint-Étienne, sports en jeu.  Une découverte du patrimoine sportif, des Jeux Olympiques de l’Antiquité à ceux de Pierre de Coubertin, à travers l’exemple stéphanois.

De l’émotion. Des acclamations. Des médailles. Des podiums. Mais aussi, un esprit, une histoire, un fil conducteur. Tandis que les Jeux de Paris 2024 ont plongé la France dans un immense bain d’allégresse et d’euphorie durant une bonne partie de l’été, le Musée d’Art et d’Industrie propose de remonter ce fil conducteur, des Jeux de l’Antiquité à ceux de Pierre de Coubertin, avant de découvrir ce que Saint-Étienne a à offrir au patrimoine matériel et immatériel du sport.

On entamera la visite par la découverte d’un premier espace, dédié aux jeux panhelléniques organisés dès le 8^e siècle avant JC à Olympie, Némée, Delphes et Corinthe, qui voyaient s’affronter les meilleurs athlètes dans des épreuves de combat, de course, ou artistiques. Ici, on observera de premières pièces rares, comme de célèbres statues représentant de jeunes athlètes ayant participé à ces olympiades, ou une amphore panathénaïque.

Sports et Jeux à l’époque moderne

Place ensuite au renouveau des Jeux, relancés par Pierre de Courbertin au 19^e siècle. Les olympiades deviennent internationales, et intègrent de nouveaux sports anglo-saxons, aristocratiques et pratiqués par l’élite (football, athlétisme, boxe…). Le principe d’amateurisme, cher au baron, consacre en effet le principe de non-rémunération des sportifs : les ouvriers sont donc logiquement exclus de la pratique sportive olympique, de même que les femmes. Les sports populaires et traditionnels, comme les jeux de boule, la sarbacane, les jeux d’adresse, pratiqués dans les amicales par les ouvriers n’ont pas leur place au Jeux Olympiques. Mais la modernisation est en marche, et les sports venus d’Outre-Manche s’ouvriront peu à peu à toutes les catégories sociales, grâce notamment à la professionnalisation. La compétition sportive redevient un spectacle, axé sur le culte de la performance.

Saint-Étienne, le sport et les Jeux

Alors, quelle place Saint-Étienne a-t-elle occupé dans cette histoire du sport moderne ? Dans l’histoire des Jeux ? Si on sait que la ville a accueilli des épreuves de football des Jeux de Paris 2024, on sait moins que l’acier de la torche olympique a été coulée à Châteauneuf. Ou que c’est une société du Chambon-Feugerolles, qui fournit la Fédération française d’escrime en lames d’épées (3 médailles cet été !). Ou encore, qu’une partie du vélo avec lequel Jeannie Longo a établi le record du monde de l’heure féminin en 1989 a été fabriqué à Saint-Étienne. Qu’en 100 ans, 96 sportifs ligériens ont eu aux Jeux Olympiques des destins hors-normes. A travers des documents et pièces rares, l’on découvrira durant la visite, le lien étroit que la ville entretient avec le sport de haut-niveau, grâce à ses infrastructures, ses entreprises de pointe, sa quête d’excellence… Et bien sûr, ses sportifs.

Outre ces pièces exposées issues de la collection ou prêtées, l’exposition est également organisée autour de petits jeux, dynamiques et interactifs. Trouvez les boites mystères, jouez à qui-suis-je, expérimentez des épreuves, testez votre forme physique : D’Olympie à Saint-Étienne, sports en jeu est une exposition à faire seul ou en famille, en visite libre, visite guidée, ou en participant à des ateliers et animations.

D’Olympie à Saint-Étienne, sports en jeu, jusqu’au 24 novembre au musée d’Art et d’Industrie de Saint-Étienne. Plus d’informations ici