Le Positive Education Festival fait partie de ses ambiances propres à Saint-Étienne, où l’effervescence est reine et où l’on vient de toute la France pour écouter, danser mais aussi pour se retrouver…
Par Victor Dusson, Photos Cerise Rochet
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C’est lorsque l’on marche en direction de la Cité du Design que l’on prend conscience de l’aura qui flotte autour de la PEF. Plus on se rapproche du site et plus l’excitation monte à mesure que la nuit voit des masses informes de personnes converger vers les festivités. Une fois devant les portes du festival, des lumières révèlent peu à peu les visages de ces compagnons de route. Certains sont familiers, d’autres moins. Des sourires se dessinent et les rencontres commencent alors même que l’on soit rentrés. Une sorte de messe électronique attendue de tous. Une fois à l’intérieur, on se fait happer par la machine à laver qu’est le PEF.
Un crochet par le bar avant de découvrir la scène 1 où le duo hybride Baraka se produit. On plonge alors dans ce son électronique et chanté qui nous emporte déjà ailleurs. Après une bonne demi-heure à danser, le temps est venu de prendre l’air. Et de croiser des têtes que l’on connaît. Si l’effervescence grandit à l’intérieur, l’extérieur grouille désormais de monde, 4 900 personnes pour la nuit du 4 novembre, un record. Car si la Positive est attendue pour sa programmation, elle l’est tout autant pour les rencontres et retrouvailles qu’elle entraine.
Dès la sortie de la scène principale, on croise Léo, festivalier récurrent : « Mes parents n’habitent plus à Saint-Étienne. Depuis 5 ans, je ne reviens ici que pour la Positive. Tu croises tout le temps des têtes que tu connais. Ça c’est cool. On passe autant de temps devant les scènes que dehors, avec les gens ». Une pensée rejointe par Francesca : « On retombe sur des personnes dont on avait plus de nouvelles. Je suis super heureuse de les revoir et de savoir qu’ils se portent bien. Même si c’est 3 secondes, au détour des scènes ou alors de loin lorsque l’on danse…»
Direction la scène 3, où l’on plonge dans l’univers de l’italien Pianeti Sintetici. Le froid nous abandonne vite au milieu de cette masse dense synchronisée par le BPM de la musique. Sourires et rires se mêlent aux lasers. Mais les verres se vident : cap sur le bar extérieur pour se remettre à niveau. Dans la file, on croise Léa, qui a une idée bien précise de ce que représente le festival : « Y’a deux dates où tous les Stéphanois se retrouvent, c’est pour Noël, et pour la Positive. C’est devenu l’une des dates les plus attendues. Une sorte d’ancrage annuel, où tous les Stéphanois basés en France reviennent le temps d’un week-end ».
Parenthèse électronique faite de bienveillance. Possibilité offerte de renouer avec ses racines. De revoir des têtes perdues de vue. Secret de la réussite ? Si cette édition est la dernière à la Cité, il est sûr que l’ambiance et les valeurs du festival suivront dans son prochain lieu. Pour l’heure on vous laisse, Partiboi69 arrive scène 1.