chargement EPOQUE chargement...

Le Clapier : Un an déjà !

AGENDA

contact

Pour le relais de vos événements : contact@epoque-mag.fr.
Rédaction en chef :
Cerise Rochet
cerise@epoque-mag.fr
Société éditrice 4Plumes : contact@4plumes.fr

04 77 53 49 30

Le Clapier : Un an déjà !

Voilà un an que la salle du Clapier vibre aux rythmes des concerts et soirées électro programmés par son nouveau gestionnaire, Train de nuit. Pour la rentrée, l’association stéphanoise revient nourrie des enseignements d’une année remplie de défis. Récit. Par Victor Dusson

Voilà un an que Train de Nuit gère la salle du Clapier. Malgré des difficultés la saison passée, l'équipe revient plus motivé que jamais. ©Train de Nuit
Voilà un an que Train de Nuit gère la salle du Clapier. Malgré des difficultés la saison passée, l’équipe revient plus motivé que jamais. ©Train de Nuit

C’est en juin 2023 que l’association Train de nuit reprend en urgence les reines du Clapier avec comme but de garder en activité l’ancienne gare, une salle singulière à Saint-Étienne selon Paul, chargé de production et de programmation : “ C’était important que la salle perdure. Il n’y a pas d’équivalent en termes de taille ou d’atmosphère à Sainté. Elle a une forte identité. On a travaillé dur pour qu’elle reste ouverte”.

Une reprise sur les chapeaux de roues

Au moment où l’association reprend la gestion du lieu, trois mois la séparent du début de la saison 2023-2024. Un défi de taille pour Mathilde et Paul, novices dans le domaine. “On s’est retroussé les manches. En trois mois, on a dû apprendre à gérer l’administratif, répondre aux obligations légales, constituer une équipe de bénévoles et une programmation, mais surtout créer un projet qui nous ressemble. C’était sportif, mais on a réussi à ouvrir pour la rentrée.”

Pour cette première saison, Train de Nuit ouvre le lieu à 95 reprises, dont 55 événements sont ouverts au public. Un chiffre conséquent pour des débuts, mais qui ont offert des moments forts comme la soirée Giddy’z way du 8 mars, organisée avec l’association stéphanoise Giddy Up, pour mettre en lumière les artistes féminines du territoire. “Le bilan de l’année est très positif dans l’ensemble, on est de plus en plus suivi et on voit l’engouement monter autour du projet ”, ajoute Paul.

L'association Giddy Up s’est associée au Clapier pour une Giddy’Z Way avec un évènement en écho à la journée internationale des droits des femmes. ©Giddy Up
L’association Giddy Up s’est associée au Clapier pour une Giddy’Z Way avec un évènement en écho à la journée internationale des droits des femmes. ©Giddy Up

Néanmoins, Train de nuit a rencontré des difficultés pour remplir le Clapier certains soirs, organisant parfois des soirées à perte, témoignage de la transformation des habitudes culturelles du public. Un problème que Paul explique plus par un manque de communication : “ Cette reprise dans l’urgence ne nous a pas permis de développer comme on voulait la partie communication. On a très peu développé l’affichage. Cette année, on a créé un site internet, leclapier.fr, qui devrait arriver courant octobre. On sait aussi que le public est plus attiré par des grosses têtes d’affiche que par la scène émergente. Mais on veut rester proche de notre identité.”

Malgré cela, l’association continuera cette saison à faire des concerts, ayant appris beaucoup des erreurs passées.

“La qualité plutôt que la quantité”

Cette année, Train de nuit souhaite ainsi clarifier sa programmation pour la rendre plus lisible pour son public, et cela passe par la réduction du nombre de dates, précise Paul : “On a voulu miser sur la qualité plutôt que la quantité. Pour cela, on a simplifié la programmation pour plus de cohérence. Les concerts auront lieu un vendredi sur deux et tous les samedis soir seront électro. On allège la programmation pour une question de santé aussi. L’équipe a terminé la saison très fatiguée”.

L’association cherche également à se stabiliser financièrement. Si elle a démarré en tenant fort à son indépendance, Paul nous explique réfléchir à quelques solutions : “On aime être indépendant, mais si l’on veut pérenniser le projet, on doit embaucher du monde, donc trouver des subventions. À condition qu’elles soient en accord avec nos valeurs bien sûr”.

En manque de visibilité la saison dernière, le Clapier va pouvoir cette année s’appuyer sur l’un des plus gros rendez-vous électro de la région, le Positive Education Festival, qui installe ses jours et son after dans les murs de l’ancienne gare : “Ça enlève un gros manque à gagner. Normalement, on ferme cette semaine-là car c’est difficile de rivaliser avec le PEF. De nombreuses personnes découvriront la salle. 80% du public ne vient pas d’ici.”

Dernière nouveauté enfin, la salle s’ouvre aux résidences avec une première assurée par Marcus Gad (en concert le 17 octobre). La salle s’ouvrira par la suite aux artistes stéphanois.

À ce jour, la programmation s’étend jusqu’à mars 2025. La salle est prête à l’emploi et on sent l’intérêt du public. On a une super équipe soudée et qui croit au projet, alors ça ne peut qu’être positif pour la suite”, conclue Paul.

Programmation 2024-2025 à découvrir ici !

Ajouter l'application EPOQUE

Installer
×

Envie de nous laisser un message

Activer les notifications OK Non merci