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Pierre de Maere : “Je ne me prend pas la tête”

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Pierre de Maere : “Je ne me prend pas la tête”

En 2021, Pierre de Maere explose avec son titre Un jour, je marierai un ange. Un album, une tournée et une Victoire de la Musique plus tard, Pierre de Maere s’impose en un temps record comme la nouvelle sensation de la chanson francophone. À l’occasion de son passage à Saint-Étienne, le 30 mai prochain pour le festival Paroles et Musiques, l'ange pop a répondu à quelques questions. Propos recueillis par Victor Dusson.

À 21 ans, le jeune belge sort son premier album nommé Regarde-moi mêlant envolés lyriques, rêves et tragédies amoureuses. ©DR

Vous avez déjà été joué à Paroles et Musiques en 2022. Vous en gardez un bon souvenir ?   

Un très bon souvenir oui. J’y étais l’année où Terrenoire était programmé. J’avais joué sur une scène toute petite, à hauteur du public. C’était compliqué comme exercice parce que la salle était assise, mais c’était aussi super intime. Et puis le public stéphanois est adorable. J’ai beaucoup aimé y chanter, sincèrement.   

Depuis deux ans, vous avez explosé. Tout ça s’est fait rapidement. Comment le vivez-vous ?  

Je le vis assez bien en fait. J’ai la chance d’avoir un entourage solide, et d’être entouré de personnes qui sont saines et qui ne veulent que mon bien. Et puis je ne suis pas le plus travailleur des artistes (rire). On pourrait croire que j’ai un rythme effréné, mais je parviens à prendre 4-5 jours par mois de vacances pour couper. Et puis pour le reste, ma vie n’en est que plus belle. Je vais à des événements auxquels j’ai toujours rêvé d’aller, que ce soit des défilés de mode ou la finale de Roland-Garros. Ce sont des choses qui m’ont un peu fait rêver, auxquelles j’ai désormais accès. Donc tout va très bien pour l’instant.  

Est-ce que le secret, c’est aussi de ne pas trop se prendre la tête ?  

C’est vrai que je ne me prends pas du tout la tête concernant ma carrière ou ma musique. C’est une force. Et à la fois, j’aimerais bien aller plus en profondeur. Surtout dans mes textes. J’écris une pop légère et sans prétention. Il serait peut-être bon d’être prétentieux pour aller encore plus loin dans mes écrits, dans les finitions. Sur le 2e album, je pense qu’il faudra trouver un juste équilibre entre ce personnage désabusé, qui rit un peu de tout et que je suis en réalité, et une introspection plus approfondie. Pas mal de choses me dérangent. J’ai aussi une face moins joyeuse qui serait intéressante d’explorer. C’est peut-être une piste pour la suite, qui sait ?  

Pierre de Maere implore la figure de la mère

Dans vos textes, on sent une certaine candeur. Vous interpellez également votre mère à de nombreuses reprises comme un enfant qui a besoin de réponses. Quelle est la place de l’enfance dans vos chansons ?   

Il se trouve que j’adore Alain Souchon et chez lui, on retrouve ça aussi. Il se met dans une position très naïve, surtout dans Allo maman bobo, Jamais content ou Quand je serai chaos qui est mon morceau préféré de lui. Cette intimité, c’est quelque chose que j’aime beaucoup. C’est touchant. J’aime bien interpeller la figure maternelle dans mes chansons parce que, d’un coup, ça fait rentrer dans une intimité absolue. Et souvent, quand je m’adresse à ma mère dans mes textes, c’est pour dire un truc un peu plus profond que le reste. Ça me met dans une position plutôt vulnérable que j’aime bien en chanson. Très souvent, j’implore cette figure de la mère en évoquant des rêves, des craintes, chez elle comme chez moi. Rien de mieux qu’une mère à implorer, pour faire part de tout ça.  

Parlons de la scène… Que retrouve-t-on dans vos concerts, et que les Ligériens vont pouvoir découvrir lors de votre passage sur Paroles et Musiques?

Ce que l’on retrouve dans les concerts, c’est un truc beaucoup plus humain que ce à quoi on s’attend quand on écoute en studio. Le disque est assez sophistiqué et lisse, car j’aime quand rien ne dépasse. Sur scène, c’est très différent. Tout devient beaucoup plus vivant, brut et humain. On créé certes un truc nouveau avec la musique, mais j’échange surtout avec mon public. C’est un véritable dialogue. On rigole beaucoup. C’est aussi un défilé de mode parce que j’ai pas mal de tenues donc oui ça combine beaucoup de choses que j’aime. Les gens ne viennent pas simplement écouter une voix d’un disque qui prend vie. Ils viennent voir un stand-up musical.  

On vous identifie par votre musique, mais aussi par votre look. Est-ce que cette silhouette a toujours existé ou est-elle née en même temps que l’artiste ?  

Je pense qu’elle est venue en même temps que la scène. Dans la vie de tous les jours, je n’ai pas l’habitude de me mettre en scène. Cependant, sur scène, il est question de ça. Il faut vendre du rêve et pousser tous les curseurs à fond pour que ce soit divertissant. Alors il a fallu créer une silhouette parce que j’ai un corps dont je ne suis pas tellement fan. Très fin et pas tellement musclé. J’ai donc eu l’idée un jour de porter un costume pour un clip. Un costume croisé rouge à paillette de chez Gucci. Depuis, il y a eu une révélation sur le costume croisé. Je me sens très Pierre de Maere avec. D’ailleurs, Gucci m’a offert ce costume cette année pour mon anniversaire. Un beau geste de leur part. 

Pierre de Maere, Festival Paroles et Musiques, jeudi 30 mai, Le Fil, Saint-Étienne.   

 

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