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En ce début mars, Vert Boucan s’invite au Fil pour une intense soirée de fête. Objectif : danser, rire, partager, (transpirer)… Célébrer la vie et la diversité. Chaud devant, chaud bouillon !
Par Cerise Rochet.
On ne l’avait plus vue à Sainté depuis le 2 avril dernier, mais on savait, qu’elle finirait par revenir. On ne savait pas quand. On ne savait pas sous qu’elle forme, ni sous quelle temporalité – et c’est bien là d’ailleurs sa marque de fabrique. Mais c’est aujourd’hui officiel, et terriblement excitant : après avoir créé et pris les manettes d’une cantine festive éphémère en 2022, après avoir malaxé hip hop et chiffre 9 durant 9 jours dans 9 lieux de la ville en 2023… Elle. Est. De retour.
Elle, c’est la petite bande Vert Boucan, collectif stéphanois initié durant l’un des confinements à la faveur d’un match amical parfait. Deux personnalités bien connues du monde associatif et culturel stéphanois, devenues potes à force d’implication dans les mêmes projets. Deux personnalités bien trempées, guidées par une même vision, animées par le faire, et surtout le faire bien. Deux personnalités qui, aux prémices de ce que deviendrait Vert Boucan, ont naturellement aggloméré autour d’eux d’autres potes, d’autres personnalités.
Hélène et Morgan, rejoints par Lucas et Jérôme, mettent depuis envies et savoir-faire, connaissance juste, attentive et assez exhaustive de ce qui fait notre ville, dans la création de projets événementiels à géométrie variable. Awazé, Neuvaine du 9… Des recettes différentes, dont la saveur tient sans doute au joli grain de folie qui, tel un petit piment, vient relever la mixture.
Le Bouillon : partir du kiff avec une grosse fête
Restait donc à savoir ce qu’en secret les Vertboucanais mijotaient. Plat en sauce ? Gratin au four ? Blanquette en cocotte ? Non, rien de tout ça. Cette-fois ci, droit au but : la petite popote donnera lieu à un bon bouillon bien chaud. Des produits sélectionnés avec soin. Une montée en température progressive. Un saupoudrage délicat d’épices qui piquent et d’épices qui sucrent… Pour, à l’arrivée, parvenir à une explosion en bouche des mélanges proposés.
Une fois quittée la métaphore de la bouffe, quelle sera donc la teneur de ce bouillon ? « Notre idée, c’était de faire un événement qui parte du kiff… Et donc, tout simplement, une grosse fête. Une grosse fête, en ce moment, ça a du sens. Une grosse fête, en ce moment, tout le monde en a besoin », souligne Hélène. Au regard du moral apparent des troupes, on ne peut qu’acquiescer : un moment de joie, dans la période, ne peut être que bienvenu. « Et puis, la fête, c’est quelque chose qui se respecte, ajoute Morgan. Si tu décides de t’appliquer, la fête, ça peut être quelque chose de très sérieux ».
Global dancefloor et lâcher prise orgasmique
Alors, pour organiser cette fête-là, rien n’a donc été laissé au hasard. Le 9 mars, en franchissant la porte du Fil, on entrera dans un univers, conçu sur la base d’un délire scénographique capable de faire oublier l’extérieur. Ainsi coupé du monde, l’on pourra être ici et maintenant, avec ceux et celles qui sont là, et se laisser porter ensemble par le talent des DJ, danseurs et MC, ainsi que par l’énergie de l’autre. « Le concept de notre bouillon global dancefloor, c’est mettre en avant les scènes DJ du monde, mais faites par ceux et celles qui en sont issu.es, poursuit Hélène. Le public ne connait pas forcément les noms que l’on a posés sur l’affiche, mais il faut nous faire confiance : ce sont des artistes qui sont en train de tout casser, et qui, avec les danseurs, danseuses et MC, vont faire de cette soirée une soirée de fou, dans la même veine que celles de l’Awazé ».
Un mélange, conçu comme un plan minutieux pour conduire à un lâcher prise orgasmique, offrant à chacun et chacune la possibilité de se régénérer un peu. Car si en effet, la fête peut être quelque chose de très sérieux, sans doute peut-elle être également vertueuse : échappé le temps de quelques heures des griffes des injonctions à être ou à faire, ne restera plus qu’à rire, échanger, partager, ressentir la joie et célébrer la vie collectivement… Pour le lendemain, avoir peut-être l’énergie de poursuivre en se disant que tout n’est pas encore perdu.
Le Bouillon by Vert Boucan, le 10 mars de 21h à 3h au Fil de Saint-Étienne. Global dancefloor avec 𝗚Я𝗘𝗚 , 𝗔𝗨𝗡𝗧𝗬 𝗥𝗔y𝗭𝗢𝗥, 𝗠𝗔𝗛𝗡𝗢𝗢𝗥 ; 𝚜𝚝𝚛𝚎𝚎𝚝 𝚏𝚘𝚘𝚍 & 𝚙𝚎𝚛𝚏𝚘𝚛𝚖𝚊𝚗𝚌𝚎𝚜 𝙳𝙹𝚂, 𝙼𝙲𝚎𝚎 + 𝚍𝚊𝚗𝚜𝚎𝚞𝚛𝚜. Pour plus d’infos sur les artistes, rdv ici : Vert Boucan ; Réservations ici : Le Fil
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